25 août, 2008

J'ai conçu ce journal comme une réfléxion quotidienne sur mon enseignment. Hélas, toute la première semaine du semestre s'est déjà passée sans un mot. Pardonable, peut-être en vue que je donne cinq (oui, cinq) cours avec plus de cent (oui, cent) étudiants. Le mot est « occupé ».

Néamoins, assez d'excuses et commençons la réfléxion promise. Voilà une des meilleures premières semaines que j'ai jamais eue. J'ai bien préparé les leçons et les matériaux plus qu' une semaine en avance et me voilà préparé jusqu'au premiers tests pour la fin de septembre. En effet, ça dérange un peu de venir en bureau sans beaucoup à faire avant la classe, mais je m'y habitue et j'en profite pour compléter de la recherche (j'irai au Film and History Conference la fin d'octobre pour présenter un paper sur le « gender » dans les émissions refaites science-fiction telles que Bionic Woman, Doctor Who et Battlestar Galactica) ou les travaux sur ma dissertation (que Cambria Press a récemment acceptée de publier).

Donc, bien préparé, mais aussi suffisament fléxible. Il y a toujours quelque chose qui cloche. Par exemple, j'oublie chaque semestre à mon plus grand chagrin que les débutants (FREN 1001) doivent passer dans le FLRC pendant la première semaine afin de les orienter et de les tester - question d'assurer qu'ils sont au bon niveau (j'ai eu une haïtienne; faut qu'elle prenne un cours bien au-delà de « Bonjour, je m'appelle... »). Alors, les leçons 1001 étaient très différentes dans chaque classe pour la première semaine, mais on y est arrivé. (Note: J'ai eu une idée que je croyais de génie: afin d'investiguer les régistres en français, je donne aux étudiants les petites étiquettes avec une profession/identité comme « étudiant », « professeur » ou « parent », etc. Les étudiants se rencontrent et se saluent dans le registre correcte d'après le contexte. Malheur: j'ai vite appris que c'était beaucoup trop compliqué pour les débutants; il n'ont même pas assez de vocabulaire de s'indentifier avec « Je suis... ». Donc, après une leçon diffiile, je l'ai vite laissée tomber pour les autres.)

Pour 1002, la classe est pleine, mais les choses avancent bien: les étudiants sont partants et attentifs ce qui est tout ce que je demande surtout la première semaine. En 2002, ils sont très peu - même pas 15; mais franchement je le préfère comme cela. Pourvue que personne ne laisse tomber le cours, on aura beaucoup de temps pour que tout le monde puisse parler, discuter et questionner. Là du vrai bonheur comme pédagogue, mais comme membre d'un programme qui veut se voir croître, la présence est un peu inquiétante.

Bien, j'essaierai mon mieux d'écrire plus souvent maintenant que je connais mon horaire. Au moins une fois par semaine, mais j'ai vu avant que la réflexion est beaucoup plus utile lorsqu'elle est fraîche.

A la fraîcheur, donc.

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