27 août

Un vite petit commentaire ce soir. Le temps continue à nous presser ce semestre avec les leçons - je veux toujours faire plus, mais c'est beaucoup moins grave cet automne que les semestres précédents. En 1002 on est arrivé au jeu de « Conjugaison rapide », mais il n'y avait pas assez de temps pour vraiment s'amuser. Peut-être on le continuera mardi prochain. Je note aussi qu'on a juste légèrement touché sur la grammaire assez dense de la leçon, mais j'en suis content. Au lieu des lectures très (trop) intenses guidées par le prof, les étudiants ont commencé juste à identifier les compléments d'objets indirects. La prochaine fois, on continuera à la développer et puis à la mettre en pratique avec les activités plus syntéthtiques et communicatives.

En 1001 cet après-midi - ça va. Il y avait un nouveau, et un peu de discussion hors de la leçon m'a irrité. Mais, enfin on s'est rattrapé et l'attention est revenue à l'activité. On a joué au Pictionary, ce qui était pas mal, mais ils n'y étaient pas trop. Je sens que certains sont toujours un peu perdu, surtout les étudiants non-traditionnels qui me semblent en bloc intimidés et qu'ils portent avec eux des idées borgoneuses sur l'éducation. Ils pensent que apprendre une langue est comme les mathématiques ou la sociologie, et le fait inattendu qu'il faut qu'ils travaillent chez eux et qu'ils agissent dans la salle de classe leur déconcerte. Je fais mon mieux d'être patient avec eux et de les doucement encourager, mais je me demande à quel point je dis « Ecoutez, vous êtes adultes, mais faites un effort quand même. »

C'est bizarre comme j'ai si peu de patience avec les craintifs; même pas craintifs, juste les timides, peut-être. Mais je me tais et je les laisse travailler à leur grès et je me fais disponsible à leurs soucis. C'est tout ce que je peux penser à faire.