4 septembre

Malheur - après une journée pas trop longue, face à face avec le week-end, je cède contre la lassitude. Corriger les quiz, c'est pas l'idéal pour passer son temps. Je sais, je sais, ça fait partie du boulot et je n'avais même pas une semaine complète. Mais tant pis, je suis fatigué et il est difficile de faire son travail bien lorsque le corps vous donne constament des ennuis.

Quand même, quelques notes. Je remarque que pas mal de mes 1002 ne savent même pas ce que c'est qu'un pronom. Faut réviser un peu avec les compléments d'objets indirects. C'est toujours difficile pour les anglophones et je n'ai jamais recontré une « balle magique ». Les compléments d'objets sont simplement quelque chose qu'il faut internaliser. De toute premièrement, de la révision pour les 1002, parce que c'est une idée qu'on va rencontrer plusieurs fois.

Les leçons aujourd'hui étaient simples - du temps dans le lab et voilà. Mais avec la réussite de Google Docs le semestre dernier, je ne ferai jamais rien d'autre pour les rédactions.

Et enfin, une étudiante est venue me parler, une de ces femmes professionelles, plus... mûres que les autres. Elle panique, bien-sûr, mais j'ai fait mon mieux de la calmer et c'est quelqu'un que je devrai surveiller attentivement ce semestre. Elles sont hyper intelligentes et très motivées, ces femmes, mais elle s'attendent à beaucoup trop d'elles-même dans un cours de langue étrangère. C'est un paradoxe pour moi, car elles prennent si sérieusement le travail, mais aussi elles se brûlent si intensément qu'elles risquent de s'éteindre.